9 étapes à suivre par les responsables informatiques vers la cyber-résilience
Nous avons effectué ce sondage pour évaluer la façon dont les décideurs informatiques perçoivent l'état actuel des risques informatiques et les mesures prises par leurs organisations pour atténuer ces risques, en s'appuyant sur les quatre piliers de la cyber-résilience.
Anticiper : actions qui visent à évaluer et à comprendre le degré d'exposition aux risques informatiques, afin d'atténuer plus efficacement les menaces potentielles et de maîtriser les réglementations éventuelles.
Protéger : actions qui visent à renforcer les protections des actifs informatiques, afin de s'assurer qu'ils sont à l'abri d'événements indésirables.
Surmonter : actions qui visent à gérer les perturbations et à en réduire l'impact.
Rétablir : actions qui visent à atténuer l'impact d'une perturbation et à rétablir rapidement les environnements informatiques essentiels.
Les répondants considèrent systématiquement que leur organisation est performante, d'où les scores de confiance élevés. En moyenne, pour l'ensemble des activités, 75 % des répondants considèrent que leurs performances sont très bonnes, voire excellentes. Nous avons relevé un point intéressant dans la mesure où les répondants qui font état d'un fort soutien de la direction pour investir dans la sécurité sont plus enclins à s'attribuer de très bonnes notes pour les activités liées à la cyber-résilience.
Pour vous aider à obtenir cette adhésion, nous vous proposons neuf étapes fondamentales vers la cyber-résilience.
- Engagez l'entreprise dès le début . Les services informatiques fonctionnent trop souvent en vase clos, à l'écart des autres secteurs de l'entreprise. La voie la plus sûre pour mener à bien une stratégie de cyber-résilience consiste à briser le cloisonnement. Invitez des personnes extérieures aux services informatiques à la table de discussion et fixez les conversations sur la cyber-résilience dans la mission de l'organisation. Intégrez-la dans la culture organisationnelle.
- Alignez-la sur la tolérance aux risques. Un niveau de tolérance aux risques est souvent dicté par secteur d'activité. Par exemple, le niveau de tolérance d'une institution financière hautement réglementée serait probablement très bas. Quel que soit le niveau, définissez la tolérance aux risques de votre organisation et communiquez-la à vos équipes.
- Définissez votre société minimale viable. Une entreprise minimale viable représente les éléments de l'organisation qui sont essentiels au maintien des activités et à la réalisation des objectifs de l'entreprise. Votre stratégie de cyber-résilience doit non seulement identifier les éléments critiques, mais aussi les tolérances d'impact concernant la rapidité avec laquelle les données sous-jacentes de ces systèmes doivent être remises en ligne.
- Faites un inventaire. Comme le montrent les résultats du sondage, de nombreuses organisations sont confrontées à un espace informatique en expansion perpétuelle. Identifier et cartographier les actifs informatiques qui sont essentiels à votre entreprise minimale viable. Ces actifs devront être protégés en priorité et, dans le pire des cas, rétablis à la suite d'un événement indésirable.
- Passez à un framework Zero Trust. Nous recommandons d'adopter le refus par défaut pour que seuls ceux qui doivent accéder aux systèmes puissent le faire, et que ceux pour lesquels ce n'est pas nécessaire ne puissent pas le faire.
- Établissez un plan gestion des crises. Il arrive que des événements indésirables soient inévitables. (Exemple concret : l'erreur humaine est la cause la plus probable des perturbations). La définition des rôles et des responsabilités au sein des équipes, l'établissement d'un processus de communication, la documentation des processus et l'amélioration de la transparence contribuent généralement à réduire l'impact d'un événement indésirable.
- Entraînez-vous à faire face à une perturbation. Les plans sont trop souvent élaborés, puis mis de côté et rarement mis en pratique. Lorsqu'un événement indésirable se produit, un plan non testé entraîne une certaine confusion et une lenteur de réaction, et l'impact devient plus grave.
- Modernisez continuellement votre stratégie cyber-résilience . Les organisations sont des entités vivantes. Les objectifs de l'entreprise évoluent, le parc informatique devient plus complexe et des forces extérieures (les réglementations, par exemple) peuvent exiger des changements. Pour que votre stratégie de cyber-résilience soit efficace, ces étapes doivent faire l'objet d'une discussion permanente.
- Sensibilisez jusqu'au conseil d'administration. Nous terminons ce rapport du sondage là où nous l'avons commencé, en attirant l'attention sur le fait que la cyber-résilience est devenue un sujet de discussion au niveau des conseils d'administration dans le monde entier.
Informer le conseil d'administration des risques informatiques et des plans d'atténuation de ces risques peut contribuer à l'alignement organisationnel de haut en bas et fournir une protection pour les changements nécessaires, afin de garantir que les systèmes cybernétiques puissent rester opérationnels.